Avec Freud : amitié et transfert

 

Que nous reste-t-il d’autre que la musique, que peut devenir la voix, lorsque nous sommes confrontés à l’absolu silence de la mort ? Si nous pouvions imaginer quelque communauté entre notre existence sensible et quelque manière d’être après la mort, elle serait peut-être dans le chant adressé à l’Inconnaissable, loin des soucis de la pensée et des misères du corps, heureusement traversés d’amour, de joies et de plaisirs fugaces mais nécessaires.

Que cette messe des morts que vous écouterez en pensant à votre épouse vous apaise et vous console, vous aidant à lui souhaiter le repos : pour les uns dans ce paradis qu’évoquerait le chœur des anges, pour les autres ce repos que la terre de Thomery, si généreuse et que nous aimons ensemble, offre depuis des générations aux siens. Dans votre solitude qui sera, je le sais, visitée par vos enfants, petits-enfants…vous pouvez compter sur mon amitié et sur celle d’Henri-Jacques, je vous embrasse ainsi que les vôtres. Marie-Odile